Psychiatry's relationship with politics has been historically problematic. There has been extensive debate about whether psychiatry's own origins as a medical specialty were political themselves. But, it is beyond dispute that the Soviet Union did use psychiatry for political purposes, and currently Russia and China do the same. On the basis of this historical experience, there has been a consensus that psychiatrists must be very careful not to mingle with politics. In the United States, this has been enshrined in the Goldwater rule. But, the election of Donald Trump as US President, and questions about his mental stability, have motivated a reassessment of the status quo. This article considers the ethics of psychiatrists’ political involvement. It concludes that, despite understandable concerns, psychiatry must remain fundamentally apolitical. © 2020 La relation de la psychiatrie avec la politique a toujours été problématique. La question de savoir si les origines de la psychiatrie en tant que spécialité médicale étaient elles-mêmes politiques a fait l'objet d'un vaste débat. Mais il est incontestable que l'Union soviétique a utilisé la psychiatrie à des fins politiques, et actuellement la Russie et la Chine font de même. Sur la base de cette expérience historique, il y a eu un consensus sur le fait que les psychiatres doivent faire très attention à ne pas se mêler à la politique. Aux États-Unis, cela a été inscrit dans la règle Goldwater. Mais l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, et les questions relatives à sa stabilité mentale, ont motivé une réévaluation du statu quo. Cet article examine l’éthique de l'engagement politique des psychiatres. Il conclut que, malgré des préoccupations compréhensibles, la psychiatrie doit rester fondamentalement apolitique. © 2020